Nouvelles du line-Up
Britt Merrick
À ce stade de ma vie, ayant atteint l’âge de 50 ans, j’ai connu à la fois d’immenses succès et de grandes souffrances. Ce que j’ai découvert, c’est que Jésus a été présent tout au long de ces événements, et qu’il surpasse tout cela. La vie peut nous lancer des défis qui semblent a priori insurmontables, mais ce qui reste constant, c’est la présence de Jésus et sa capacité à nous porter. Il est plus grand et meilleur que toutes les circonstances auxquelles nous sommes confrontés.
BRITT, QUEL A ÉTÉ VOTRE PARCOURS PERSONNEL POUR PARVENIR À LA FOI ?
J’ai grandi dans un foyer chrétien, j’ai donc eu une bonne exposition à l’Évangile et au christianisme. J’ai grandi en allant à l’église et, cependant, au collège, mes parents ont arrêté d’aller à l’église à cause d’un drame qui s’y est produit. Je ne suis pas exactement sûr de ce qui s’est passé, mais en conséquence, je me suis rapidement éloigné du Seigneur. Au lycée, je me suis impliqué dans des activités typiques du lycée, soirées et drogue. J’ai même commencé à vendre de la drogue et j’ai fini par me faire arrêter sur le campus de mon lycée. C’était une période difficile de ma vie et j’étais loin de vivre une vie pieuse.
Pendant cette période, je ne pensais pas beaucoup au Seigneur et je continuais à mener ce style de vie. Cela a eu un impact négatif sur tous les aspects de ma vie, et mes parents se sont inquiétés à juste titre. Mais, ils m’ont fait une proposition: si je parvenais à me ressaisir et à obtenir mon baccalauréat, ils me récompenseraient en m’offrant un surf trip.
J’ai donc fait un effort pour me reprendre en main juste assez afin d’obtenir mon diplôme. Mes parents m’ont alors généreusement offert un voyage autour du monde. Ma première étape a été l’Australie, et c’était vraiment extraordinaire. J’avais 18 ans à l’époque et j’ai séjourné juste derrière Snapper Rocks à Greenmount, dans ces petits appartements. C’était une expérience incroyable.
Je suis parti en Australie pendant deux mois, mais je n’avais jamais vraiment quitté mon pays auparavant, donc j’avais un peu le mal du pays. Puis, un jour, j’ai rencontré un américain à l’eau qui me rappelait mon pays, et je me suis en quelque sorte attaché à lui. J’ai donc commencé à le suivre sur différents spots de surf. Il partageait avec moi les bons tuyaux étant donné qu’il était en Australie depuis un certain temps.
Après avoir passé environ une semaine avec lui, il m’a invité à aller à une soirée à l’église le mercredi. Cela faisait environ six ans que je n’étais pas allé à l’église et je ne pensais plus à tout ça. J’ai quand même accepté son invitation et je me suis rendu au culte sur la Gold Coast. J’ai eu l’impression que le pasteur s’adressait directement à moi, comme s’il connaissait toute l’histoire de ma vie.
J’ai eu l’impression que cette soirée avait été pensée juste pour moi. Le pasteur a partagé un message qui correspondait exactement à mon état du moment, en particulier la partie où il appelait ceux qui s’étaient égarés à rentrer chez eux, comme l’histoire du fils prodigue. Au début, j’ai résisté à l’idée de répondre à l’appel à la prière au devant de l’estrade, pour moi, c’était hors de question de m’avancer. Mais alors que le pasteur continuait à parler et à inviter les prodigues à se réconcilier avec le Père, quelque chose a changé en moi.
Avant même de m’en rendre compte, je me suis levé de mon siège et j’ai marché jusqu’à l’avant de l’estrade. Ce soir-là, je me suis de nouveau engagé auprès du Seigneur. Ce fut une expérience vraiment bouleversante, et les choses ont commencé à changer à partir de ce moment-là. Mes sentiments, mes désirs et même toute ma vision du monde ont changé de manière significative. Le changement a été profond et a affecté tous les aspects de ma vie.
C’était une période passionnante pour moi, car au cours des trois ou quatre mois suivants, j’ai eu l’occasion de voyager à travers le monde tout en nourrissant ma nouvelle relation avec Jésus. Cette période a marqué le début d’une relation épanouie.
De retour à la maison, plusieurs défis sont apparus. Ça a été difficile de se ré-adapter à la vie en ville. Bien que j’allais de temps en temps à l’église, c’était difficile d’y aller régulièrement car j’avais beaucoup de compétitions.
Y A-T-IL EU UN MOMENT OU UN ÉVÉNEMENT IMPORTANT QUI VOUS A POUSSÉ PLUS LOIN DANS LA RECHERCHE DU CHRIST ?
Un événement important s’est produit lorsque j’ai rencontré une jolie fille qui est devenue ma femme. Au cours d’une conversation, j’ai mentionné en toute simplicité que j’étais chrétien. À ma grande surprise, elle m’a révélé qu’elle se considérait également comme « un peu chrétienne ». Notre penchant commun pour la foi nous a amenés à décider d’aller régulièrement à l’église ensemble. Cet engagement commun nous a aidés à plonger de tout cœur dans notre cheminement de foi et à grandir dans notre relation avec le Seigneur.
Nous avons rapidement rejoint un groupe d’étude biblique dans notre ville natale, mené par un couple qui nous a guidés avec bienveillance à travers de nombreux passages des Écritures. Leur mentorat nous a permis d’approfondir notre foi et de mûrir spirituellement. Au fur et à mesure que nous avancions, nous nous sommes sentis concernés par les enfants que nous rencontrions sur les plages voisines et dont beaucoup ne connaissaient pas Jésus.
Au cours d’une de nos séances d’étude biblique, ma femme et moi avons fait part de notre enthousiasme à l’idée d’apporter le message du Christ à ces enfants de la plage. Nous avons suggéré au responsable de notre étude biblique de se joindre à nous pour aller leur parler. Étonnamment, il a suggéré que ce soit nous qui le fassions. Encouragés par sa réponse, nous sommes retournés à notre plage locale et avons invité les enfants chez nous. Nous avons joué la carte de la simplicité en proposant une soirée avec des films de surf, des gâteaux et une petite étude biblique.
À notre grande surprise, les enfants ont accepté de venir chez nous. Maladroit et hésitant, j’ai animé la session d’étude biblique. Et à mon grand étonnement, tous les enfants ont été réceptifs et ont confié leur vie à Christ. Ce jour là m’a profondément marqué. La nouvelle s’est répandue et d’autres enfants se sont joints à nous, eux-mêmes invitant leurs amis, et ça a eu un effet domino. Notre maison est devenue un lieu de rencontre, et une communauté de jeunes croyants a vu le jour.
J’ai partagé cette histoire inspirante avec un ancien de notre église. Il a tout de suite suggéré que les enfants ayant accepté le Christ se fassent baptiser; le baptême étant la prochaine étape pour eux. Étonnamment, j’avais encore peu de connaissances sur le baptême à ce moment-là. Il nous a donc gentiment expliqué la signification du baptême et nous a proposé de nous aider. Nous nous sommes donc rendus à cette même plage locale où nous surfions régulièrement, et avec son aide, Kate et Naomi ont baptisé tous ces jeunes.
VOUS VOUS SENTIEZ APPELÉ À DIFFUSER LE MESSAGE DE JÉSUS AUPRÈS DES INTERNAUTES… ?
Cette expérience a marqué un tournant dans notre vie. C’est à ce moment-là que nous avons réalisé que nous étions appelés à partager le message de Jésus aux surfeurs, mais aussi aux jeunes de manière générale. On a donc démarré une étude biblique le vendredi soir à Santa Barbara, au départ pour les étudiants de l’université. Cette étude biblique s’est rapidement développée, et on a fini avec environ 800 étudiants chaque vendredi.
À partir de là, nous avons fondé notre propre église, puis implanté neuf autres églises. C’est fou de penser que tout est parti de cette petite étude biblique entre surfeurs! Pour te donner une idée de la chronologie, nous avions 24 ans lorsque nous avons commencé l’étude biblique pour les enfants et leurs parents. Puis, il nous a fallu six ou sept ans pour réussir à créer l’église.
Au cours de cette période de changements, ma perspective sur l’enseignement de la Bible a aussi radicalement changé. À la base, je ne m’étais jamais considéré capable d’enseigner les Écritures. Mais au fur et à mesure que nous discutions avec ces enfants et que nous nous devions d’expliquer l’Évangile et les concepts bibliques, une faim insatiable d’étude de la Bible est née en moi. Pendant les six ou sept années qui ont suivi, j’ai consacré la majeure partie de mon énergie à approfondir les Écritures afin de transmettre efficacement leurs enseignements aux autres. Ma passion pour transmettre le message de Jésus et de l’Évangile a été ma force motrice.
J’ai été complètement transformé pendant cette période-là; j’ai beaucoup grandi. Je suis passé de quelqu’un qui ne savait pas vraiment comment interpréter ou partager la Bible à quelqu’un qui s’adressait à des milliers de personnes.
QU’AVEZ-VOUS VÉCU PENDANT CE TEMPS DE PLONGÉE PROFONDE DANS LA PAROLE DE DIEU ?
Durant cette période, j’ai été témoin d’une onction puissante (une bénédiction, une grâce) dans ma vie. Non seulement, j’ai retrouvé le chemin, mais aussi j’ai partagé ma transformation avec beaucoup d’autres. Lorsque j’étais au lycée, avant de revenir à la foi, je manquais de compréhension de tous ces concepts cruciaux. J’étais simplement à la dérive, influencé par les opinions de mes amis et par ce qui me semblait être l’option la plus agréable du moment.
Et pourtant, ce soir-là, en Australie, à l’église, j’ai eu un déclic. J’ai réalisé qu’aucun de mes choix précédents ne m’avait donné de but, de joie, de paix ou de satisfaction. C’est à ce moment-là, en écoutant les paroles du pasteur, que j’ai ressenti une envie débordante pour quelque chose de plus, quelque chose que j’ai trouvé en Jésus. En d’autres termes : la recherche de sens et de but dans différentes substances et dans des soirées festives s’est révélée vide et insatisfaisante.
À cette époque, je jonglais avec deux aspects principaux de ma vie : shaper des planches de surf et m’impliquer dans le ministère, qui comprenait à la fois l’étude et l’enseignement de la Bible. Cette combinaison unique a permis une croissance remarquable. Je suis devenu un étudiant passionné de la Bible, je lisais et j’étudiais avec voracité son contenu chaque fois que je le pouvais. Cet engagement constant avec les Écritures m’a transformé et a également changé ma perception du monde. La clé était mon engagement sans faille à m’immerger dans la Parole.
Alors que je me plongeais dans les Écritures, dévorant leur sagesse, tout a changé. C’est grâce à cet engagement profond dans ma lecture de la Bible que ma vie a pris une nouvelle direction. Ma vision du monde, ma compréhension et mes priorités ont été radicalement transformées. L’impact de la Parole sur ma vie était indéniable.
C’est vraiment étonnant. Lorsque que tu abandonnes ta vie au Seigneur, les choses qu’il orchestre dépassent l’imagination et sont incroyables. Il est impossible d’écrire une histoire aussi remarquable que celle qu’Il tisse lui-même. Rien de tout cela n’aurait pu être mieux planifié ou écrit par nous ; c’est l’un des aspects incroyables de suivre Jésus. Ses projets sont bien plus grands que tout ce que nous pouvons imaginer.
VOUS AVEZ ÉCRIT QUELQUES LIVRES ?
J’ai écrit « Big God » et « Godspeed » au début des années 2000. L’inspiration pour « Big God » est venue de mon étude du chapitre 11 de l’épître aux Hébreux, souvent surnommé le «Hall of Faith» (le “Hall of Fame” de la foi). Ce chapitre met en lumière des personnes qui ont placé leur confiance dans le Seigneur et l’ont vu accomplir des choses extraordinaires. Ce thème résonnait avec ma propre expérience: faire confiance à Dieu et témoigner de ses œuvres remarquables. Le livre avait pour but d’aider les gens à percevoir Dieu comme une force puissante capable d’accomplir des œuvres incroyables et de les encourager à placer leur confiance en Lui pour de telles choses.
Quant au deuxième livre, « Godspeed », il est né d’un désir de voir notre communauté chrétienne embrasser véritablement une vie avec un but et une mission. Souvent, de nombreux chrétiens se contentent d’aller à l’église ou de participer à des activités chrétiennes. Cependant, je voulais approfondir ce que signifie rejoindre Jésus dans Sa mission pour le monde. Je voulais inspirer les chrétiens à vivre leur vie avec un sens de l’aventure et un but aligné sur Sa mission. C’est l’essence même de « Godspeed » : encourager notre communauté chrétienne à vivre une vie pleinement engagée dans Sa mission pour le monde.
EN TANT QUE HEAD SHAPER ET PDG DE CHANNEL ISLAND SURFBOARDS, VOUS ÊTES CONSTAMMENT LE TÉMOIN DES PERSONNES DE LA CULTURE ET DE L’INDUSTRIE DU SURF..
Ce qui est particulièrement gratifiant dans ma position actuelle, par opposition à mon rôle de pasteur, c’est que je suis maintenant dans une position où les non-chrétiens se sentent à l’aise pour m’approcher et discuter de questions de spiritualité et de leurs expériences de vie. Ils sont ouverts à l’idée d’explorer ces sujets avec moi.
En fait, aujourd’hui même, j’ai reçu un message d’un collègue avec lequel je travaille depuis de nombreuses années à Channel Islands. Il n’est pas chrétien et nous n’avions jamais vraiment discuté de la foi auparavant. Mais aujourd’hui, il m’a envoyé un texto depuis la pièce à côté, me demandant de prier pour lui. Son père est malade et il a ressenti le besoin de prier et de demander l’aide de Dieu pour traverser cette période difficile. Cela fait vraiment chaud au cœur.
Mon rôle actuel à Channel Islands me permet d’interagir quotidiennement avec des personnes qui n’auraient jamais mis les pieds dans une église ou qui n’y auraient jamais cherché d’aide spirituelle. Au lieu de cela, ils m’approchent à travers le surf, dans ma salle de shape ou à l’usine qui est à côté de la plage. Cette dynamique me permet de partager le message de Jésus avec un groupe d’individus totalement différent, des personnes que je n’aurais peut-être jamais pu atteindre lorsque je me concentrais uniquement sur le ministère de l’église. C’est une occasion unique de toucher des vies de manière inattendue et significative.
Dans mes interactions avec ces différents cercles, je m’efforce de nouer des relations et d’être présent dans leur vie. Je veux leur offrir l’opportunité de discuter librement des questions de foi et de spiritualité. C’est d’ailleurs surprenant de voir que certains ont eu une expérience avec le Seigneur ou ont certaines croyances à propos de Dieu ou même du christianisme.
Cela me permet d’avoir des discussions profondes avec eux, de leur offrir des conseils et de l’écoute, compte tenu de mes nombreuses années d’expérience et de ma marche avec le Seigneur.
À ce stade de ma vie, ayant atteint l’âge de 50 ans, j’ai connu à la fois d’immenses succès et de grandes souffrances. Ce que j’ai découvert, c’est que Jésus a été présent tout au long de ces événements, et qu’il surpasse tout cela. La vie peut nous lancer des défis qui semblent a priori insurmontables, mais ce qui reste constant, c’est la présence de Jésus et sa capacité à nous porter. Il est plus grand et meilleur que toutes les circonstances auxquelles nous sommes confrontés.
Anne-Cecile Lacoste
Soudain, tout prenait sens dans ma vie. Je comprenais enfin que Dieu m’aimait comme j’étais, que je ne méritais rien mais que Jésus m’avait offert cet amour parfait en sacrifiant sa vie sur la croix. Ma reconnaissance était immense et je pris la décision en rentrant en France de donner ma vie à Dieu et de le laisser agir en moi. Tout changea depuis ce jour. Je n’avais plus peur et je savais ce pour quoi j’existais.
Née à Arcachon en 1982, je suis issue d’un foyer non-chrétien, mais j’ai toujours cru en “une force” bonne et juste qui avait créé le monde. J’ai toujours senti cette puissance près de moi qui m’avertissait du mal et du bien, même si j’ai bien souvent choisi le mal, pris les mauvaises décisions et fait des erreurs. Mais Dieu était là et Il me protégeait Il a été patient et fidèle alors que de nombreuses fois je lui ai tourné le dos et je ne l’ai pas écouté.
J’ai mis beaucoup de temps à lâcher prise et lui faire confiance. Voulant tout accomplir par mes forces et mon travail, j’avais cette pensée qui me faisait croire que je ne méritais pas l’amour de Dieu, que j’avais trop de tâches sur moi.
A travers cette joie et ce privilège de pouvoir surfer dans cet océan merveilleux, ces lumières majestueuses, ces paysages qui laissent place à la contemplation, ces voyages et rencontres partagés à travers le monde, ces sensations intenses et extrêmes, ces défis et épanouissement dans les compétitions, j’arrivais à un point où je ne pouvais plus renier l’existence de Dieu !
Puis tout à réellement changé au Costa Rica. Je me souviendrai toujours de deux paroles qui furent un déclic dans mon cœur. Une première fut donnée par un américain, Barrett Cruce, pasteur au Costa Rica. Je passais par une période sentimentale très difficile et un désert total concernant mon avenir professionnel. Je ne savais plus qui j’étais ni ce que je voulais. Alors, je venais me réfugier le soir dans le skatepark qu’il avait construit face à la mer, et là, j’écoutais ses prédications. J’avais encore honte de moi, honte d’être triste alors que j’avais tout, et je ne pouvais m’arrêter de pleurer.
Je passais par une période sentimentale très difficile et un désert total concernant mon avenir professionnel.
Barrett me dit ces mots un jour où nous surfions ensemble: “Anne-Cécile, Dieu veut plus pour toi. Il a quelque chose de merveilleux pour toi. Il ne veut pas que tu restes dans cette vie difficile ; il veut t’offrir plus. Accepte le cadeau qu’il veut t’offrir.” Et moi de lui répondre : “Merci, mais je vais bien !”
Et pourtant, ses mots raisonnaient dans mon cœur; je n’arrêtais pas d’y penser. Je n’étais pas prête à le reconnaître, mais au fond de moi j’étais heureuse car je ne me sentais plus seule. Je savais que dans ma lutte intérieure que j’essayais de cacher aux autres, Dieu pouvait m’aider et me sauver. Pour la première fois, j’étais un peu rassurée. Dieu m’offrait l’espérance.
Et s’en suivit la rencontre d’une amie chrétienne française au Costa Rica qui me laissa un mot le jour de mon retour en France. Je fondis en larmes à la lecture du passage sur l’amour dans 1 Corinthiens chapitre 13. Soudain, tout prenait sens dans ma vie. Je comprenais enfin que Dieu m’aimait comme j’étais, que je ne méritais rien mais que Jésus m’avait offert cet amour parfait en sacrifiant sa vie sur la croix. Ma reconnaissance était immense et je pris la décision en rentrant en France de donner ma vie à Dieu et de le laisser agir en moi. Tout changea depuis ce jour. Je n’avais plus peur et je savais ce pour quoi j’existais.
Soudain, tout prenait sens dans ma vie. Je comprenais enfin que Dieu m’aimait comme j’étais, que je ne méritais rien mais que Jésus m’avait offert cet amour parfait en sacrifiant sa vie sur la croix.
Un des plus grands moments de bénédiction que Dieu m’ait offert fut lors des championnats du monde ISA de bodyboard au Chili en 2015. Je priais chaque jour pour que Dieu m’utilise dans ce qu’il voulait que j’accomplisse pour lui. Je ne me focalisais pas sur la victoire mais je priais que tout ce que je pouvais vivre puisse lui rendre gloire. Heureuse et reconnaissante déjà de pouvoir participer à cette compétition, par la grâce de Dieu j’étais arrivée jusqu’en finale !
Ce jour-là, alors que je traversais toute la plage pour me rendre dans l’eau avant l’ultime étape, je croisais un tas de personnes et recevais des encouragements, mais plus que cela, je voyais Dieu partout ! Je ne pouvais contenir mes larmes de joie, allant même à faire pleurer les gens en face de moi, y compris mon coach. L’amour et la joie de Dieu enivraient l’espace et submergeaient nos cœurs.
Mes adversaires étaient meilleures que moi techniquement, donc ma seule chance de gagner était d’avoir les meilleures vagues. Et le miracle de Dieu opérait! J’étais seule en haut au pic. Les larmes de joie coulaient toujours sur mon visage. Je chantais en louant Dieu et mes adversaires restaient en bas entre elles, comme si il y avait une force autour de moi les empêchant de m’approcher. Je n’y croyais pas! Et miraculeusement, il n’y eut que deux belles séries de vagues pendant toute la finale et je fus seule à les avoir, prenant un plaisir fou à surfer et gagnant ainsi le titre de championne du monde amateur du bodyboard. Dieu venait de m’offrir le plus beau cadeau qui dépassait tout ce que j’avais pu m’imaginer !
Bien plus qu’un titre mondial dont je rêvais et pour lequel je me battais depuis tant d’années, je reçus la sérénité que je devais être là où j’étais à ce moment précis et que j’étais utile au Seigneur.
Bien plus qu’un titre mondial dont je rêvais et pour lequel je me battais depuis tant d’années, je reçus la sérénité que je devais être là où j’étais à ce moment précis et que j’étais utile au Seigneur. Cette parole enivra mon cœur : “Vous êtes la lumière du monde … on n’allume pas une lampe pour la mettre sous le boisseau, mais on la met sur le chandelier, et elle éclaire tous ceux qui sont dans la maison.” (Matthieu 5 :14-15) Grâce à ce titre, Dieu m’a permis de témoigner de son œuvre merveilleuse et de sa puissance dans nos vies. Chaque jour je prie que chacun de ses enfants puisse le connaître et être sauvé.
Benjamin Abercrombie
Hello Ben, est-ce que tu peux te présenter ?
Oui bien sûr, je m’appelle Benjamin Abercrombie, j’ai 36 ans, je suis marié à Laura et nous avons 5 enfants. J’habite dans le sud ouest, et c’est aussi ma région d’origine.
Super, merci et comment as-tu débuté le surf ?
Avant le surf, je faisais du BMX race, mais une chute en BMX m’a conduit à l’hôpital, et j’ai eu une hémorragie à la rate ! Mes parents ont craint la pratique de ce sport et j’ai donc arrêté le vélo. Je voulais toujours pratiquer un sport, j’étais à la recherche d’un autre sport moins dangereux. J’aimais m’amuser à l’océan et vu que je n’habitais pas très loin de l’océan, l’idée de faire du surf m’est venue. C’est donc vers l’âge de 16 ans que je débute le surf mais ma pratique était plus constante à mes 18 ans avec l’obtention de mon permis de conduire. Depuis que j’ai mes enfants, je surfe moins souvent.
Comment as-tu connu CS?
Vers les années 2005, je commence le surf, à l’époque il n’y avait pas de site comme Le Bon Coin, donc je regarde dans un journal pour m’acheter ma première planche de surf et c’est là que j’ai vu qu’il y avait un gars qui vendait une planche de surf pas cher. On s’est rencontrés sur un parking pour que j’achète la planche, elle me plaisait, je n’y connaissais rien du tout; c’était une 5’11, le truc super dur pour commencer [rires] mais j’étais tout content: j’avais ma première planche et … j’en oublie de payer le gars !
Arrivé à la maison, je le rappelle et on prévoit de se revoir le week-end suivant.
Entre-temps, je regarde ma planche et je vois sur la planche un autocollant Christian Surfers. Je ne savais pas ce que c’était. Je pensais que c’était “Christian” (le prénom) “Surfers” [rires] . C’est en regardant rapidement sur internet que je vois que c’est une asso chrétienne. Je me dis: “c’est trop bien!” C’est à l’époque où je venais de me faire baptiser, j’étais tout feu tout flamme. Quand on s’est revus le week-end d’après, je lui demande s’il est chrétien; il me dit : « Oui, je fais partie de l’association Christian Surfers avec un autre Australien, on essaye de développer ça ». J’ai donc commencé le surf et Christian Surfers en même temps.
Je sais que tu travailles avec le SEL, est-ce que tu peux nous décrire ton parcours jusqu’au SEL ?
Alors à la base je suis électricien, j’ai toujours aimé la vidéo mais par défaut j’ai suivi cette voie (mon père était électricien) car je n’ai pas été accepté dans l’école de cinéma. J’étais électricien dans l’industrie pendant plus de 10 ans, je songeais à changer de travail mais avec les enfants, c’était compliqué. Au final, mon usine a fermé pendant le Covid et c’est là que je me suis dit que c’était une opportunité. On a prié pour connaître la volonté de Dieu, sachant que d’autres entreprises me démarchent car mon métier de “technicien de maintenance”, c’est recherché. Finalement, on a choisi la reconversion professionnelle. J’ai alors demandé à Dieu de m’ouvrir les portes. J’ai réussi à avoir tout le financement pour faire une formation dans la vidéo et après cette année de formation, je me suis installé à mon compte. J’avais à cœur de servir Dieu dans la vidéo, mais je n’avais pas de matos, c’est là où j’ai été béni, ma sœur a participé au financement d’un ordi, mon meilleur pote m’a offert sa caméra que je n’aurai pas pu m’acheter, et avec tout ce confort j’ai pu commencer à exploiter la vidéo. Puis Arno, de mon église, m’a partagé un de ses clients pour faire de la vidéo et c’est comme ça que j’ai atterri au SEL. En l’espace d’un an, je suis passé d’électricien, à la brousse au Togo avec une caméra à la main avec le SEL (mon plus gros client). Je suis actuellement à 80% avec le SEL et 20% en freelance. Ce gros changement en l’espace d’un an.
Comment tu t’es retrouvé via le SEL à rejoindre les réseaux sociaux CS ?
Au SEL, il fallait s’adapter à la demande, passer de la vidéo aux réseaux sociaux. Faire des REEL, des story et des publications est venu très rapidement car la personne concernée a pris un congé maternité.
La boite de communication chrétienne BOOST m’a formé, je travaille aussi avec l’équipe de communication de CS International.
J’y pensais… (à m’impliquer dans les réseaux sociaux de CS), Audrey me l’a proposé, et j’ai accepté !
Un petit mot de la fin?
Merci beaucoup pour ce que vous faites pour CS, tous. Petites ou grandes choses. Et pour les réseaux sociaux, je compte m’entourer de personnes, donc toute aide est la bienvenue ! (Ps : c’est un appel à collaborateurs 😉)

