Benjamin Abercrombie
Hello Ben, est-ce que tu peux te présenter ?
Oui bien sûr, je m’appelle Benjamin Abercrombie, j’ai 36 ans, je suis marié à Laura et nous avons 5 enfants. J’habite dans le sud ouest, et c’est aussi ma région d’origine.
Super, merci et comment as-tu débuté le surf ?
Avant le surf, je faisais du BMX race, mais une chute en BMX m’a conduit à l’hôpital, et j’ai eu une hémorragie à la rate ! Mes parents ont craint la pratique de ce sport et j’ai donc arrêté le vélo. Je voulais toujours pratiquer un sport, j’étais à la recherche d’un autre sport moins dangereux. J’aimais m’amuser à l’océan et vu que je n’habitais pas très loin de l’océan, l’idée de faire du surf m’est venue. C’est donc vers l’âge de 16 ans que je débute le surf mais ma pratique était plus constante à mes 18 ans avec l’obtention de mon permis de conduire. Depuis que j’ai mes enfants, je surfe moins souvent.
Comment as-tu connu CS?
Vers les années 2005, je commence le surf, à l’époque il n’y avait pas de site comme Le Bon Coin, donc je regarde dans un journal pour m’acheter ma première planche de surf et c’est là que j’ai vu qu’il y avait un gars qui vendait une planche de surf pas cher. On s’est rencontrés sur un parking pour que j’achète la planche, elle me plaisait, je n’y connaissais rien du tout; c’était une 5’11, le truc super dur pour commencer [rires] mais j’étais tout content: j’avais ma première planche et … j’en oublie de payer le gars !
Arrivé à la maison, je le rappelle et on prévoit de se revoir le week-end suivant.
Entre-temps, je regarde ma planche et je vois sur la planche un autocollant Christian Surfers. Je ne savais pas ce que c’était. Je pensais que c’était “Christian” (le prénom) “Surfers” [rires] . C’est en regardant rapidement sur internet que je vois que c’est une asso chrétienne. Je me dis: “c’est trop bien!” C’est à l’époque où je venais de me faire baptiser, j’étais tout feu tout flamme. Quand on s’est revus le week-end d’après, je lui demande s’il est chrétien; il me dit : « Oui, je fais partie de l’association Christian Surfers avec un autre Australien, on essaye de développer ça ». J’ai donc commencé le surf et Christian Surfers en même temps.
Je sais que tu travailles avec le SEL, est-ce que tu peux nous décrire ton parcours jusqu’au SEL ?
Alors à la base je suis électricien, j’ai toujours aimé la vidéo mais par défaut j’ai suivi cette voie (mon père était électricien) car je n’ai pas été accepté dans l’école de cinéma. J’étais électricien dans l’industrie pendant plus de 10 ans, je songeais à changer de travail mais avec les enfants, c’était compliqué. Au final, mon usine a fermé pendant le Covid et c’est là que je me suis dit que c’était une opportunité. On a prié pour connaître la volonté de Dieu, sachant que d’autres entreprises me démarchent car mon métier de “technicien de maintenance”, c’est recherché. Finalement, on a choisi la reconversion professionnelle. J’ai alors demandé à Dieu de m’ouvrir les portes. J’ai réussi à avoir tout le financement pour faire une formation dans la vidéo et après cette année de formation, je me suis installé à mon compte. J’avais à cœur de servir Dieu dans la vidéo, mais je n’avais pas de matos, c’est là où j’ai été béni, ma sœur a participé au financement d’un ordi, mon meilleur pote m’a offert sa caméra que je n’aurai pas pu m’acheter, et avec tout ce confort j’ai pu commencer à exploiter la vidéo. Puis Arno, de mon église, m’a partagé un de ses clients pour faire de la vidéo et c’est comme ça que j’ai atterri au SEL. En l’espace d’un an, je suis passé d’électricien, à la brousse au Togo avec une caméra à la main avec le SEL (mon plus gros client). Je suis actuellement à 80% avec le SEL et 20% en freelance. Ce gros changement en l’espace d’un an.
Comment tu t’es retrouvé via le SEL à rejoindre les réseaux sociaux CS ?
Au SEL, il fallait s’adapter à la demande, passer de la vidéo aux réseaux sociaux. Faire des REEL, des story et des publications est venu très rapidement car la personne concernée a pris un congé maternité.
La boite de communication chrétienne BOOST m’a formé, je travaille aussi avec l’équipe de communication de CS International.
J’y pensais… (à m’impliquer dans les réseaux sociaux de CS), Audrey me l’a proposé, et j’ai accepté !
Un petit mot de la fin?
Merci beaucoup pour ce que vous faites pour CS, tous. Petites ou grandes choses. Et pour les réseaux sociaux, je compte m’entourer de personnes, donc toute aide est la bienvenue ! (Ps : c’est un appel à collaborateurs 😉)

